Le 03 novembre a débuté la consultation en CSEC concernant la réorganisation voulue par la corporation ExxonMobil.
L’ampleur du projet est telle, qu’il sera nécessaire de planifier 3 journées d’information/consultation pour passer à travers l’ensemble des documents présentés. La 3eme journée aura lieu le Mardi 17 novembre. Dès le lendemain, débutera la première réunion de négociation du Plan de Sauvegarde de l’Emploi. (PSE)
Cette réorganisation n’est justifiée que par la volonté du groupe de réduire ses coûts afin de maintenir les dividendes des actionnaires et de combler une partie des pertes colossales liées à sa stratégie d’investissement basée exclusivement sur les énergies fossiles, notamment le gaz de Schiste aux Etats Unis.
Investissements massifs qui aujourd’hui ne génèrent aucun retour sur investissement.
Face à ce constat, la CFDT considère que ce plan de réduction massif des effectifs, aura un très faible impact sur les résultats globaux du groupe.
Pour nous, ils sont même de nature à nuire à la profitabilité d’ExxonMobil en France.
Depuis le début de la consultation, les organisations syndicales demandent à la direction de s’engager sur :
Aucun départ contraint.
Pourquoi insistons-nous sur cette revendication ?
Parce que le nombre conséquent de postes supprimés et les métiers associés, ne permettront sans doute pas le reclassement de l’ensemble des salariés impactés.
Pour la CFDT, c’est la première mesure permettant de réduire au maximum l’angoisse, le stress, l’abattement des salariés et par conséquent les risques psychosociaux.
La volonté de la direction à ne pas vouloir répondre positivement à cette demande n’est pas un signal encourageant envoyé aux organisations syndicales à la veille de l’ouverture de la négociation du PSE.
Nous avons bien compris lors des différentes consultations qui ont déjà eu lieu, que cela soit en CSEC à Paris ou dans les CSE d’établissements, que nous ne pourrons pas réduire le nombre de postes supprimés.
Il est donc primordial que la teneur du PSE offre à chaque salarié les meilleures conditions permettant le maintien dans l'emploi ou un départ volontaire.
Les communications récentes, notamment de la Direction Chimie et de la Direction Lubrifiant, sur les solides résultats du 3eme trimestre 2020 et notre retour à une position de leader par rapport à notre concurrence, peuvent paraître déplacées dans un tel contexte mais laissent supposer que la corporation a les moyens d’offrir un départ décent aux salariés qui seront contraints de quitter le groupe.
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